Qui est touché par les douleurs d’épaules ?
Nombre de personnes souffrant de douleur d’épaule dans la population.
L’épaule douloureuse est une plainte fréquente. En médecine générale, elle représente 5 % des motifs de consultation. Et c’est le troisième motif de visite le plus courant chez les chiropracteurs (12 %).
67 % des adultes expérimentent au moins une fois dans leur vie des douleurs d’épaule et l’âge moyen est de 50 ans. Les pathologies intrinsèques de l’épaule sont complexes et rarement isolées (lésion de la coiffe des rotateurs : le plus fréquent conflit sous-acromial, bursite, capsulite rétractile, arthrose, calcifications tendineuses…). C’est pourquoi seulement 50 % des patients récupèrent dans les 6 mois. Malheureusement, du fait de la complexité anatomique de cette articulation et surtout de l’interaction anatomique importante qu’elle a avec d’autres structures, la chronicité est fréquente.
Fait trop souvent ignore dans les prises en charge de douleurs à l’épaule :
L’anatomie de l’épaule rend sa biomécanique complexe et sensible. Enfait la stabilité de l’épaule est exclusivement assurée par sa capsule, les ligaments et les muscles qui l’entourent.
Il est important de noter qu’elle fonctionne en interdépendance avec la colonne vertébrale cervicale et thoracique, l’omoplate, la clavicule et l’ensemble des muscles qui l’entourent. C’est un point essentiel, car les nouvelles recherches sur la prise en charge non invasive de l’épaule soulignent l’importance de travailler sur l’ensemble du corps, et pas seulement localement, sur l’épaule ou le tendon en souffrance. C’est justement ce que fait naturellement votre chiropracteur.
Le saviez-vous ?
48,5 % des douleurs dans le membre supérieur (épaule, coude, poignet) proviennent en réalité d’une dysfonction de la colonne vertébrale (cervicale ou thoracique). C’est pour cela que votre chiropracteur évaluera toujours l’implication rachidienne dans tout problème d’épaule (cela vaut aussi pour les douleurs du membre inférieur).
Quoi faire pour soulager ses douleurs à l’épaule ?
L’approche conservatrice doit devenir incontournable
Une approche conservatrice est en opposition avec une approche invasive (comme la chirurgie). C’est-à-dire le fait de faire des traitements qui respectent l’intégrité physique de la personne, naturelle et externe.
Il est intéressant de noter que les recommandations de bonne pratique médicale indiquent de recourir en première intention à des traitements conservateurs. L’objectif étant de maintenir la juste mobilité de l’articulation, un bon équilibre musculaire entre les rotateurs internes et externes. Mais aussi la bonne fonction du complexe de la ceinture scapulaire (épaule, clavicule, omoplate, colonne vertébrale cervicale et thoracique).
Les examens complémentaires ne sont pas toujours indispensables et leur indication dépend du contexte. La majorité des pathologies articulaires de l’épaule peuvent être traitées de manière conservatrice, sans avoir recours à une quelconque imagerie. La plupart du temps , ces examens complémentaires servent dans les phases aiguës suite à un traumatisme pour écarter tout type de fracture, déchirure, rupture ligamentaire ou tendineuse. Commencer par les soins chiropratiques montre de très bons résultats.
Qu’est ce que fait un chiropracteur sur les douleurs d’épaules ?
En tant que chiropracteur, mon rôle est d’analyser l’état du système nerveux, comment vos muscles sont contrôlés par le cerveau, sont-ils réactifs et équilibrés ? Je vais aussi travailler sur votre mobilité articulaire, afin de redonner une bonne fonction à l’ensemble de l’appareil locomoteur. L’analyse du mouvement est primordiale pour souligner les compensations qui peuvent être autant une cause qu’une conséquence des douleurs musculo-squelettiques.
L’épaule étant une zone articulaire complexe et soumise à beaucoup de contraintes, elle a tendance à souffrir à la place des zones qui ne fonctionnent pas bien comme la colonne vertébrale, l’articulation de la mâchoire, le coude ou le poignet. Ces zones dans le traitement de l’épaule sont des zones essentielles.
Avant de traiter, le chiropracteur passe beaucoup de temps à analyser et comprendre votre problématique. Puis il va procéder à des ajustements vertébraux et des membres qui sont là pour redonner un bon mouvement aux articulations.
Il peut aussi travailler sur vos muscles, vos ligaments et vos tendons (travail des fascias , des adhérences musculaires, etc ). Votre chiropracteur va aussi prendre le temps de vous expliquer les bons gestes à faire ainsi que des exercices simples pour accélérer les résultats des séances et pour vous donner de la responsabilité et de l’autonomie dans les soins.
Les facteurs externes qui peuvent faire en sorte que vos douleurs persistent :
Il y a plusieurs facteurs de risque à la chronicité. Ces facteurs jouent un rôle déterminant dans la prise en charge et le pronostic.
Sur le plan physique, ces facteurs sont le port de charges lourdes, les mouvements répétitifs, la conduite automobile prolongée,
Sur le plan métabolique et organique les troubles du sommeil, le tabagisme, la consommation de drogues et la consommation de caféine contribuent au pronostic.
Les facteurs psychosociaux sont l’insatisfaction au travail, le fait d’être dans un litige sur la responsabilité d’un accident personnelle ou de travail, et émotionnelle dans la famille dans ses relation.
Votre chiropracteur s’efforcent de repérer ces points pour casser les cercles vicieux qui font que vous avez mal de façon chronique.